Quel bourg ?

Quel bourg ?

Dao eo gouzoud deuz a belec’h e teuom evid gouzoud da belec’h mond. « Il faut savoir d'où on vient pour savoir où on va. »

Il y a plusieurs années,  Lopérec , comme la plupart des petits bourgs ruraux situés à l’écart des voies de communication, perdaient ses commerces et son artisanat. La population diminuait et vieillissait et l’école était menacée. Les maisons anciennes trouvaient difficilement des repreneurs. C’étaient les années 80 - 90.

La commune se posait des questions pour savoir comment s’y prendre pour assurer son avenir et nous avions interrogé la population : « Quel centre bourg  » ? C’était le bulletin communal N° 8, ci-dessous . 

Aussi, avions nous décidé d’acheter progressivement plusieurs maisons afin de chercher ensuite des finances pour les faire revivre . Cela nous a permis de les conserver et de conserver aussi leur histoire en améliorant l’architecture du bourg. Si nous avions été une commune plus riche et moins étendue en réseau de voirie et d’eau potable qui nous coutent cher, nous aurions acheté 2 ou 3 autres maisons de plus .

Ainsi au fil du temps, le  bourg a pu être rénové, ce qui a permis à Lopérec de recevoir des commerces et services puis d’obtenir le «  Label des Communes du Patrimoine Rural de Bretagne  ». Mais nous restons un petit bourg, à l’écart des axes de communications. Les commerces et  services sont toujours très fragiles comme nous l’expliquions dans le dernier bulletin.

Aujourd’hui en 2022, si nous parlons à nouveau d’un aménagement du bourg, ce n’est plus pour trouver des solutions pour les maisons,  les places les rues. Mais c’est parce que si la commune se veut attractive, elle doit être encore plus agréable à vivre. Le cadre de vie , ce n’est pas seulement des services et commerces, mais aussi des espaces recherchés par une population qui a choisi une commune rurale. C’est pourquoi, depuis plusieurs années nous avons créé en accord avec les services de l’Etat un droit d’acquérir des terrains dans la périphérie du bourg. Certains conviennent à la construction de maisons neuves. D’autres  conviennent  à d’autres usages. Ainsi, à titre d’exemple, lorsque nous avions acheté en plusieurs fois le terrain de la fontaine, nous avions préférés l’aménager en espace vert plutôt que de le vendre en deux lots de terrain à bâtir. C’était dans le but de rendre plus agréable le bourg, de rebâtir la fontaine et de préserver le premier réservoir d’eau de la commune.

Comme nous l’avons fait jadis pour les maisons et les rues du bourg, nous souhaitons recueillir les avis concernant l’aménagement, des terrains que la commune a acquis dans le périmètre du bourg. 

Nous les  nommerons selon le plan ci-joint :  Terrain A - Terrains B – Terrain C - en y joignant un plan en grand format ainsi qu’une autre feuille. Vous pourrez les déposer dans la boite aux lettres de la mairie.

Voici quelques  idées : 

  • Jeux pour enfants
  •  Chemins piétonniers
  • Terrains bocagers ….. plantés …..à l’état naturels 
  • Circuit de VTT ---- BMX
  • Jardins
  • Constructions dans la partie haute du  terrain A ?
  • A prévoir, nouvel emplacement pour les sanitaires publics (pour terrain A).
  • Autres 

 

Terrain A : dans le bourg (terrain constructible)

Depuis longtemps, nous souhaitions acheter ce terrain de près d’un hectare dans le bourg, en raison de son emplacement, jouxtant le parking du restaurant, à quelques mètres des halles. Cet achat s’est fait en février 2021. La grange qui s’y trouve est en mauvais état. Si nous trouvons les finances nécessaires, nous la  réhabiliterons car elle est bien située, elle est en pierre et fait aussi partie de l’histoire de la commune. (Elle est à peu près dans le même état qu’était le bâtiment où se trouve aujourd’hui le salon de coiffure lors de son acquisition par la commune). 

Une partie du terrain devra être utilisé pour le stationnement, en raison de sa proximité vers les commerces et services, en utilisant le passage piéton sous le porche. 

Le terrain B comprenant les terrains  B1 et B2  dans le prolongement de l’aire de loisirs, de part et d’autre du ruisseau – Ces terrains ne sont pas constructibles.

B1 : Entre le parking de l’école et l’aire de jeux. Le chemin piétonnier borde ce terrain dans toute sa longueur.

B2 : De l’autre côté de la rivière, face à l’école.

Si nous présentons ces deux terrains ensemble, c’est parce qu’ils sont mitoyens, séparés par le ruisseau qui peut les réunir au moyen de une ou deux passerelles.

 

Comment s’est réalisé ce site de la rivière ?

Nous avions acheté les premières maisons dans le centre bourg  à la fin des années 80. Pour les rendre habitables, il fallait les rénover entièrement et aussi prévoir leur assainissement. Sur les conseils de l’administration nous avions projeté de réaliser un assainissement du type appelé lagunage destiné à recevoir les eaux usées dans 3 bassins (lagunes) à proximité d’un ruisseau. Ainsi avions nous acquis deux parcelles de prairies de chaque côté du ruisseau. Une seule parcelle suffisait, de l’autre côté du ruisseau, mais les vendeurs exigeaient que la commune achète aussi celle qui est aujourd’hui l’aire de jeux. 

 Et puis, lors de l’étude du projet de réhabilitation des maisons et des bassins de lagunage la loi a changé et le projet de lagunage a été supprimé et remplacé par une autre technique : la création d’un filtre à sable. 

Nous avons alors créé ce système de filtre à sable au Ponchou, au plus près des maisons à rénover. 

La rénovation des premières maisons achetées par la commune dans le  bourg, nécessitait l’évacuation de quantité de gravas en pierres, terre et bois, ardoises. Ils ont été déversés sur l’un des deux terrains, celui où se trouve les jeux pour enfants. Ce remblai a ainsi recouvert le sol humide sur une grande épaisseur et a permis d’obtenir un terrain sec au bord de la rivière. Cela se faisait naturellement à l’époque, mais n’aurait plus été autorisé aujourd’hui en raison de la nature du sol qui a ainsi été modifié. 

Les promeneurs du bourg fréquentaient de plus en plus l’espace. Le lycée du Nivot qui intervenait régulièrement avec des élèves sur le site de la rivière et le bocage avait créer deux passerelles en bois (que nous avons ensuite remplacées par de nouvelles en ciment). Le lycée nous avait sollicité ensuite afin d’agrandir l’espace. Et puis au fil des années, nous avons ensuite acheté d’autres terrains vers le bourg. Sur l’un d’entre eux nous avions dévié la rue afin de pouvoir agrandir l’école avec le bâtiment des maternelles et de créer ensuite le chemin piétonnier. 

Nous avons obtenu que tout l’espace situé jusqu’à la route de Pleyben soit classé en zone d’aménagement protégée, permettant à la commune d’avoir  le droit de préemption sur l’achat des terrains. 

Nous avons ensuite eu l’opportunité toujours en bordure de la rivière, mais à proximité immédiate de la route de Pleyben, d’acheter des prairies. Cela nous a permis de créer le passage pour réaliser le Chemin du Bourg. 

 

Terrain C , site actuel du Ponchou , comprenant :

  • L’espace des bacs à ordures ménagères 
  • Le parking
  • La station d’assainissement située à l’arrière des bacs
  • Les salles du Ponchou : le hangar et les anciennes classes préfabriquées

Deux situations sont à prendre en compte  :

 1) La station d’assainissement que nous devons modifier, car sa capacité est insuffisante en raison de l’augmentation de la population du bourg.

Il s’agit d’’un système de filtre à sable, implanté depuis une quarantaine d’années sur le site. 

Un diagnostic est actuellement en cours concernant l’assainissement du bourg, afin d’en savoir davantage sur la capacité nécessaire. L’étude déterminera le type de station à réaliser et son lieu d’implantation. Le terrain actuel est concerné par l’étude de même que le terrain B2 situé de l’autre côté du ruisseau et mentionné plus haut. 

L’étude indiquera le type d’assainissement préconisé. Si le site des terrains B2 et C ne correspond pas, la station devra alors de faire ailleurs. 

2) Le bâtiment en matériaux préfabriqués. Il s’agit d’anciennes classes,  achetées à Châteauneuf du Faou  il y a 45 ans par la commune. Elles ont été installées afin de servir de salles polyvalentes, principalement pour le club des anciens, dont les adhérents étaient nombreux à cette époque.

Ce bâtiment qui a bien rempli sa mission pendant 45 ans, se dégrade et nécessiterait beaucoup de finances pour être dans les normes et pour retrouver un aspect plus esthétique. De plus il consomme beaucoup d’électricité.

 

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