« Une reconnaissance » : six communes du pays de Châteaulin lauréates du label Villages d’avenir
LE TÉLÉGRAMME - ÉDITION CHÂTEAULIN
Par Carole Le Goff, le 23 janvier 2024
Dans le Finistère, six communes proches de Châteaulin ont obtenu le label Villages d’avenir fin décembre. « Une reconnaissance » et une aide bienvenue pour les municipalités.
Lopérec, tout comme Brasparts, Coray, Laz, Saint-Ségal et Telgruc-sur-Mer ont reçu le label Villages d’avenir en décembre dernier. Un geste de soutien de l’État envers des communes de moins de 3 500 habitants qui se battent pour leur dynamisme. (Photo d’archives Le Télégramme)
Qu’ont en commun Brasparts, Coray, Laz, Lopérec, Saint-Ségal et Telgruc-sur-Mer. Ces six communes du centre Finistère sont toutes devenues, le 19 décembre 2023, lauréates du label Villages d’avenir. Cette certification s’inscrit dans le cadre du plan France ruralités annoncé par le Gouvernement au cours de l’année 2023. Il vise à soutenir les projets des villes rurales de moins de 3 500 habitants pour les douze à 18 prochains mois.
Durant cette période, les municipalités bénéficieront d’un accompagnement afin de revitaliser « leur commune en matière de logement, transport, culture, patrimoine, santé », expliquait Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, en 2023.
Accompagnement aux demandes de subventions
Plus concrètement, un interlocuteur privilégié au niveau du Département aidera les communes à déposer des demandes de subvention. Pour, peut-être, bénéficier de financements additionnels à la réalisation de travaux, rénovation, installation… Un soutien plus que nécessaire pour Jean-Yves Crenn, maire de Lopérec, qui voit le budget de sa commune fondre en raison de l’étendue de son réseau routier : « Le problème c’est que l’on a beaucoup de voiries, et que ça coûte très cher ».
Alors, « cette personne nous aidera à monter des dossiers de subvention. Et à reprendre des projets mis de côté faute de temps », espère Anne Rolland, maire de Brasparts. Cette dernière attend encore de pouvoir lancer un projet d’implantation de bâtiment médical dans sa commune après plusieurs sollicitations du corps médical.
« Un cerveau supplémentaire »
Pour ces petites villes, le problème réside aussi dans « la diversité des tâches que les agents doivent mener », trop nombreuses pour « se lancer sur un long projet », continue l’élue.
Reposer sur une personne tierce signifie donc compter un membre dans son équipe, et donc « un cerveau supplémentaire qui agira comme pilote d’un projet », prévoit, quant à elle, la maire de Telgruc-sur-Mer, Mathilde Paillot-Pouliquen. « C’est toujours un plus pour les petites communes comme les nôtres où l’on n’a pas les moyens pour recruter du personnel dédié à conduire les projets que l’on souhaite mener », détaille celle qui se dit contente d’être suivie par l’État.Le label nous valorise et nous encourage dans le travail que l’on fait. C’est une reconnaissance de l’État.